Louise Willy
Femme • Acting
Louise Willy, aussi appelée Loulou, née vers 1873 et morte après 1913, est une artiste de cabaret, de théâtre et de cinéma muet française.
Elle reste surtout connue à l'écran pour avoir tourné en 1896 dans le premier film à caractère érotique de l'histoire du cinéma
Élève du mime Charles Aubert, Louise Willy, fait ses débuts au théâtre des Nouveautés en 1892, dans un petit rôle de La Bonne de chez Duval d'Antony Mars et Hippolyte Raymond, puis au Théâtre Moderne dans Tous à la scène de Victor de Cottens et Paul Gavault.
Elle rejoint les Folies Bergère en 1894, dans Fleur de Lotus, une pantomime d'Armand Silvestre et Hugues Delorme. Elle est ensuite engagée à l'Olympia et tourne à Cabourg et à Lyon où elle remplace Blanche Cavelli, au théâtre de l'Eldorado, dans un tableau extrait de la pièce Le Coucher d'Yvette, appelé aussi Le Coucher de la mariée, pantomime lyrique de Francisque Verdellet. Elle est engagée au Jardin de Paris où elle joue Le Suicide de Pierrot, puis le rôle de la Fée dans La Fée des poupées, un ballet-pantomime viennois de Josef Hassreiter et Franz Gaul créé à l'Olympia en octobre 1894.
En 1895, elle passe dans la revue Les Turlutaines de l'année et la pantomime Mauvais Rêve de Max Maurey, et triomphe à l'Olympia dans Le Coucher de la mariée, pantomime de Gaston Pollonnais et Oscar de Lagoanére, où l'on voit tomber un à un ses vêtements, et dans le Bain de la Parisienne.
En 1896, elle tourne dans le film érotique, Le Coucher de la mariée, d'après la pièce du même nom, film exploité par Eugène Pirou.
En 1897, elle crée le rôle d’Églantine dans le ballet-pantomime Le Chevalier aux fleurs d'Armand Silvestre, au théâtre Marigny.
De retour à l'Olympia, en 1898, elle joue dans une reprise du Coucher de la mariée ; dans Pierrot cambrioleur ; dans Vision !, ballet-pantomime de Léon Roger-Millès ; dans Folles Amours ; dans Néron avec Émilienne d'Alençon ; le rôle de Pierrette dans Les Sept Péchés capitaux de Maurice de Marsan ainsi que dans le ballet-féerie Les Mille et Une Nuits de Max Maurey et A. Thierry en 1899.
Elle passe au Parisiana en 1900 dans une reprise de Mauvais Rêve ; à l'Olympia dans La Belle aux cheveux d'or, ballet-pantomime de Jean Lorrain, sur une musique d'Edmond Diet, le 2 mai. Elle crée le rôle de Julie dans Moins cinq !, une pièce de Paul Gavault et Georges Berr, au Palais-Royal, le 22 novembre. En avril 1901, elle crée le rôle de Gabrielle Vernis dans la comédie Sacré Léonce ! de Pierre Wolff.
Elle quitte le théâtre pour retourner au music-hall avec des rôles dans Paris-Cascades, ballet d'Auguste Germain à l'Olympia en septembre 1901, et dans Cendrillon, féerie-ballet de Alphonse Lemonnier et Gardel Hervé en 1902.
À la Scala, elle joue Cambriolage de Jacques Lemaire et Paul Fauchey en octobre 1902.
Après la sortie de son dernier film L'Homme nu en 1913, sa carrière s'interrompt.